1950.Brest.
Mort pour la vie.
Plus qu’une BD un véritable documentaire, une vraie page de l’histoire de cette ville du bout du monde, où j’ai accumulé une foule de souvenirs au cours des années passées à Brest même ou dans ces environs. Une quinzaine d’années ou j’ai pu rencontrer les hommes de la mer, ceux de la terre et les passagers. Une page de ma jeune existence, une envie permanente de revoir ces gens, ces paysages et ces bateaux de toutes sortes.
Encore une fois les rayons de ma librairie préférée on eu raison de mon amour pour la Bretagne sous tous ces jours, et le syndicalisme, le vrai le conscient et engagé.
Futuropolis nous propose ici l’histoire d’un film, et quel film.
L’histoire de ces hommes attaché à leur liberté et à leur travail dans ces années d’après guerre où tout manque, où tout est compliqué mais surtout où la solidarité est présente en permanence.
L’histoire de cette ville qui renait de ces cendres, de ces travailleurs émigrés, qu’ils soient d’Afrique, d’Italie, d’Espagne ou du Léon ou de pays Bigouden. De ces quartier de baraquement de bois et de tôle ou se côtoient toutes les générations, toutes les religions ou les couleurs et les accents.
Kris et Etienne Davodeau, qui nous content le périple du cinéaste René Vautier lors de cette période de grève dure(comme on dit aujourd’hui) montrer à tout prix ce court métrage et faire entendre la voix du peuple ouvrier au travers d’un poème d’Eluard, originel puis adapté par un jeune syndicaliste, dont la verve et la foi en ses convictions ont suffi à unir ceux qui pensait et pense encore que les syndicalistes sont des empêcheurs de tourner en rond.
Merci messieurs.
Vive la Bretagne,
Vive le syndicalisme libre et indépendant.